Table XVII°

Table XVII°

samedi 8 décembre 2012

Echanges entre doreurs

Après un périple de plus de 2120 kms , mes amis doreurs Vitaly et Dimitri sont enfin arrivés à Versailles pour quelques jours. Cette journée de repos fut extrêmement riche à tous points de vue. Après une visite de l'atelier en début de matinée,  nous sommes allés nous réchauffer à la maison  avec un petit café, la neige ayant fait son apparition sur la région. Nous avons pris le temps d' échanger sur nos différentes techniques.
Ensuite une visite du château, avec un circuit spécial comprenant l'Attique Chimay, les Grands appartements, l'Appartement de Louis XV, puis la Chapelle Royale  était prévue en fin de matinée.
La pause gastronomique (menu périgourdin de rigueur accompagné d'un très bon vin) fut la bienvenue.
Puis toute l'après midi a été consacrée à la dorure.
Quelle richesse de pouvoir partager de la sorte, les yeux de mes amis encore émerveillés par la visite du château, ils ont été tous les deux intarissables.
A tour de rôle nous avons échangés nos astuces.
Nous avons passé en revue nos outils. Il est à noter que dans les pays Baltes comme en Russie je pense et en Italie, le coussin à dorer ne possède pas de parchemin.



Du matin jusqu'à tard dans la nuit, nous avons parlé en anglais, avec un accent tantôt letton ou tantôt périgourdin!!!
Vitaly, autodidacte de formation, est le patron d'une équipe composée de 7 personnes. Ils interviennent à Moscou, Saint-Petersbourg, Helsinki, en Suède et en Lettonie.
Il aime par dessus tout chercher de nouvelles techniques en partant des recettes anciennes.
Cette journée, si riche en échanges, me conforte réellement avec l'idée que , plus on donne plus on reçoit!
La soirée s'est terminée encore par un café mais cette fois ci agrémenté d'un peu de Balzam, liqueur traditionnelle lettone dont la recette remonte au XVIII°, bouteille généreusement offerte en cadeau de bienvenue (entre autres!!!).

Balzam




Vittaly et Dimitri ont également trouvé le dernier livre de Jacques Dubarry de Lassalle formidable et je suis quitte maintenant à m'en racheter un nouveau!!!


Toute la petite famille est maintenant invitée à venir visiter tous les beaux chantiers et ce petit pays (seulement deux millions d'habitants) dès que possible!
Il ne manquait à l'appel que mon ami doreur Raimonds, qui aurait du faire le voyage d'Irlande pour l'occasion, empêché à la suite d'un accident de voiture sans gravité fort heureusement!!! 


dimanche 25 novembre 2012

Reportage dans le magazine NDA






Pour lire l'article, enregistrer les photos, puis les grossir!!!!
Rencontre très sympa avec la journaliste Nathalie Lecuppre et son équipe lors de ce reportage dans l'atelier. Plusieurs métiers ont été décrits, comme les fontainiers, les jardiniers avec Alain Baraton, ou bien l'atelier d’ébénisterie avec mon ami Eric de Meyer en train de façonner une pièce au tour à bois!
Le magazine qui aborde le design, est très bien fait et varié!

jeudi 15 novembre 2012

Rencontre chez le commissaire-priseur Jean-Pierre Osenat





Tous les mercredis une rencontre différente a lieu dans les bureaux et salles d'estimations de Paris
Un grand merci à Orianne pour l'organisation et à Maître Osenat



jeudi 27 septembre 2012


Maison Versaillaise, ayant fourni des cadres pour le château au XIX° siècle

vendredi 20 juillet 2012

The Gilder's Tip article

La Société des Doreurs Américains  ( Journal of the Society of Gilders) vient de publier dans son magazine d'été avec un très bel article de Lynne Rutter, peintre en décors, muraliste et doreuse, installée à San Francisco.
Nous tenions à la remercier chaleureusement pour son talent de journaliste qui vient complèter toutes ses qualités artistiques.

ATTENTION: avant que je ne puisse scanner les pages avec une meilleure définition, il est possible de les lire en enregistrant et grossissant.







Pour contacter Lynne Rutter:




lundi 16 juillet 2012

SEANCE DEDICACE









ESPACE LIBRAIRIE : 19, RUE BONAPARTE - 75006 PARIS

Jeudi 19 juillet

de 

17h30 à 21 heures

lundi 18 juin 2012

Guide touristique de la ligne de RER C

jeudi 31 mai 2012

Copie de la partie centrale d'un tapis de la Savonnerie

A l'occasion de l'exposition

Le château de Versailles raconte le Mobilier national

« Quatre siècles de création »


qui a eu lieu au château du 20 septembre au 11 décembre 2011, l'atelier a été amené à copier la partie centrale d'un tapis de la Manufacture de la Savonnerie.
Pour évoquer la signature du traité de paix par la délégation allemande le 28 juin 1919 dans la galerie des glaces, le mobilier utilisé fût exposé, dont le bureau attribué à Charles Cressent.

La toile de 4m59 x 2m69 est apprêtée en blanc. 
Le premier travail a consisté à reporter les motifs ornementaux ainsi que les frises et contours. 


Détail du transfert



Localisation de l'atelier: Galerie de pierre Nord

Ce travail a été réalisé en trois semaines intenses avec la collaboration de Stéphanie Gargasson, diplômée de l'EAM Versailles en stage dans l'atelier.








Le travail progresse avec les parties florales sur les côtés











Formidable expérience!!!















vendredi 18 mai 2012

Détours en France au château de Versailles

Un formidable travail au château du photographe Bertrand Rieger pour le magazine "Détours en France".
Beaucoup de talent et de gentillesse!


i

Contact:
06 63 75 00 25



Socle en faux marbre pour un écran de cheminée


Petit travail sympa réalisé pour le cabinet doré, le socle sert à surélever un écran de cheminée pour le protéger.

Contact: 06 63 75 00 25


Faux marbre Sarrancolin II


Panneau en médium de 50 x 70
Technique mixte: acrylique et huile

Contact:
06 63 75 00 25

samedi 14 avril 2012

Daniel Sievert

Daniel Sievert




Né le 17 juillet 1946 à Bures sur Yvette
Passionné de dessin dès sa plus tendre enfance, Daniel Sievert souhaite très vite s'orienter vers 
une activité artistique. Le hasard va décider de sa carrière.

A la suite d'un concours qu'il passe rue des Réservoirs à Versailles, sa mère et son parrain se
rendent pour lui à un rendez-vous au centre de placement de main-d'oeuvre situé rue de Noailles.
Deux propositions correspondent au profil de Daniel : la première pour oeuvrer comme 
commis d'architecte, la seconde comme apprenti auprès d'un artisan doreur.
La seconde étant plus intéressante sur le plan pécunier, il décide de rejoindre, le 1er janvier 1960,
l'atelier de M. André GRANVOINET, Meilleur Ouvrier de France, Doreur en titre au 
château de Versailles.
Il effectue ses quatre années d'apprentissage dans cet atelier privé, en alternance avec l'Ecole
 Faidherbe


Monsieur PAULET, "Prix de Rome en Peinture et Restauration" qui avait déjà 
remarqué ses qualités de dessinateur lui conseille de se perfectionner dans les beaux-arts.

Il s'inscrit alors à l'Ecole des Beaux-Arts de Versailles dont il suit les cours du soir pendant 
trois ans, après avoir effectué son travail au château, et de Paris où il se rend le week-end.
Un artisan restaurateur travaillant au château lui permet de rencontrer 
Monsieur LEPICARD, Compagnon du Tour de France. Celui-ci lui parle du compagnonnage 
et devient son parrain lorsque Daniel décide d'intégrer les Compagnons du Tour de France 
des devoirs unis sous le nom de "Ile de France au coeur d'or".
Cinq années de Tour de France en complément d'études de sculpture et de gravure 
à l'Ecole Boule    ainsi que quelques apparitions au château termineront sa formation.
Il succède ensuite durant cinq ans à Monsieur GRANVOINET en qualité d'Artisan 
Doreur pour le château de Versailles.
En 1978, pour plus de confort, il passe un concours de fonctionnaire pour devenir salarié 
du château comme Responsable de l'Atelier de Dorure.
52 ans de métier passés au service du château, dont 18 au sein d'un atelier privé et
 34 au sein de l'atelier muséographique.

Daniel Sievert a fait valoir ses droits à la retraite (bien mérités) le 1° janvier 2012 




Photo Paris Match, chambre de la Reine avec Gérald Van der Kemp, conservateur 
général et directeur du château, lors de l'inauguration de la chambre de la Reine.




Merci à Lisa Staniforth-Gourdon , directrice de l'EAM-Versailles, d'avoir rédigé ce 
portrait de Daniel à l'occasion d'un salon du patrimoine où il avait été mis à 
l'honneur sur le stand de l'école, et à Adrien Brotons pour la photo.

jeudi 12 avril 2012

restauration de cadres

Après cette période consacrée à la voiture du Sacre de Charles X, l'atelier restaure actuellement des cadres dont
- Bataille de Zurich, le 25 septembre 1799 , par François Bouchot (1800-1842), huile sur toile de 0,610 de hauteur par 0,690 de longueur.


Le peintre a réalisé un grand format qui est exposé dans la galerie des Batailles.
La bataille oppose l'armée française commandée par Masséna aux russes commandés par Korsakov.




Biographie: né à Paris en 1800, et mort en 1842 dans cette même ville. Il épouse une des filles du chanteur d'opéra Luigi Lablache qui, veuve, épouse en secondes noces le pianiste Sigismund Thalberg. Il réalise plusieurs commandes pour le roi Louis-Philippe, Il est aussi l'auteur du tableau sur le Coup d'État du 18 brumaire, représentant Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents à Saint-Cloud, le 10 novembre 1799, exposé au musée national du château de Versailles ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Bouchot   ).

mardi 3 avril 2012

Les déplacements du pouvoir

Les déplacements du pouvoir M le magazine du Monde | 16.03.2012 à 12h28 Par Christophe Donner
Rois et présidents, papes et dictateurs, la question s'est posée aux régnants de toutes les époques : comment conserver le pouvoir en voyageant ? Car celui qui va à la chasse perd sa place. Même de droit divin, le don d'ubiquité ne leur étant pas accordé, monarques et édiles ont dû se rabattre sur la formule la moins pratique mais la plus sûre : emporter avec eux, sinon le pouvoir, du moins ses attributs, quelque chose qui ressemblerait à un trône mobile et qui serait donc aussi éclatant, haut et coûteux : un carrosse. Tout est symbole dans le pouvoir, l'oublier c'est choir ; en montant dans sa discrète berline de monsieur Durand, Louis XVI perd ce qui lui restait de pouvoir. Qui se serait permis d'arrêter un carrosse royal dans ce trou pourri de Varennes ? Deux ans plus tôt, son fils Louis-Charles, alors âgé de 4 ans, en fait l'expérience quand il circule dans les allées de Versailles à bord de sa calèche tirée par un valet. Le futur Louis XVII apprend à régner tout en se déplaçant dans sa miniature. Elle existe toujours, du moins a-t-elle été restaurée à l'identique, et c'est d'autant plus émouvant qu'au Musée des carrosses de Versailles elle est exposée derrière le phénoménal "sacre", le carrosse dans lequel son oncle Charles X se rendit à Reims pour son couronnement. Car il y a un musée des carrosses, à Versailles : chaises à porteur, traîneaux (ces messieurs et dames de la cour faisaient des courses de traîneaux dans la neige et sur les bassins gelés), il y a aussi le char funèbre qui conduisit la dépouille de Louis XVIII à Saint-Denis et toute une série de voitures impériales et républicaines. Ce musée est situé dans les anciennes écuries du château ; malheureusement, il est fermé depuis quelques années pour des raisons financières. Mais voilà qu'apparaît soudain la fée Délocalisation, avec sa ligne budgétaire magique. Aidée par la fée Décentralisation et la fée Démocratisation, elle a jeté son dévolu sur la ville d'Arras, en mal de culture, comme tout ce grand Nord français (le Louvre à Lens, Beaubourg à Cambrai, etc.). Résultat des coups de baguette : à partir de ce week-end et pour vingt mois, le Musée des beaux-arts d'Arras accueillera les plus beaux carrosses du musée de Versailles. Qu'on se rassure, ils ne seront pas tirés par des chevaux sur les routes harassantes du Nord, mais transportés par de gros camions sur l'autoroute. J'ai demandé à la responsable du Musée des carrosses de Versailles, Hélène Delalex, si le carrosse du sacre de Charles X était allé à Reims par la route. Oui, mais les roues ont été changées pour le voyage. Les roues d'apparat, replacées avant d'entrer à Reims, hautes de plus d'un mètre, sont taillées dans un bois d'une seule pièce, et sculptées, dorées ; la quantité de dorures, de bronze doré que contient ce véhicule de 7 tonnes est sidérante : on imagine l'effet sur la population rassemblée le long des voies menant à la cathédrale, en ce mercredi 29 mai 1825, pour peu que le soleil fût du sacre. Mais à l'époque, le roi ne se déplaçait pas sans son soleil. C'est Charles Percier qui dessina "le sacre", seul et dernier carrosse au sens strict conservé en France. Outre le carrossier (Daldringen), un statuaire pour ces ahurissantes allégories, un ciseleur, un peintre (Delorme), un brodeur (Delalande), j'en passe et des meilleurs du moment. De l'impériale aux amortisseurs, des lions aux anges, des velours aux nacres, j'ai circulé avec ma petite caméra au milieu de ce délire de luxe et de symboles, comme à la recherche de ce qui restait de nos fastes d'antan, et je suis tombé sur Laurent Hissier avec son petit pinceau, en train de nettoyer les moulures, les cannelures, les rosaces, et de passer son chiffon entre les seins des sphinges, les tresses des caryatides, les griffes des aigles (car Napoléon III a récupéré le carrosse pour le baptême de son fils). Le bonheur que Laurent Hissier éprouve à restaurer ce carrosse, c'est peut-être ce qu'il y a de plus précieux dans l'austère concept de préservation du patrimoine. A voir Exposition "Roulez carrosses !", Musée des beaux-arts, 22, rue Paul-Doumer, Arras (Pas-de-Calais). Tél. : 03-21-71-26-43. Jusqu'au 10 novembre 2013. A lire Art et techniques de la dorure à Versailles, de Laurent Hissier et Daniel Sievert, Edition Vial, 296 p., 75 €.

Contact:

06 63 75 00 25

dimanche 25 mars 2012

Imitation marbre brèche grise II

Imitation du marbre brèche grise, avec un listel en jaune de sienne
L'ornementation en bas à droite est composée de Lapis-lazuli et de Malachite.



imitation marbre brèche grise

imitation marbre brèche grise


imitation marbre brèche grise






Contact:
06 63 75 00 25


samedi 17 mars 2012

La restauration du carrosse du sacre de Charles X

mercredi 7 mars 2012

Article dans le journal l'Avenir de l'Artois

Nelly Dupré, journaliste au journal l'avenir de l'Artois, est venue visiter le musée des carrosses au mois de décembre, au tout début de la restauration de la voiture du Sacre de Charles X.
http://www.lavenirdelartois.fr/actualite/la_une/Arras/Vie_Locale/2012/03/07/article_de_l_or_dans_les_doigts.shtml


Abbaye de Saint-Vaast
L'exposition se tiendra dans ce magnifique Musée des beaux-arts de la ville d'Arras

Contact:06 63 75 00 25